Si chez nous les pigeons sont considérés comme des parasites, ce n'est pas le cas à Pékin où il existe encore des élevages traditionnels de pigeons destinés à animer le ciel de la ville.
L'artiste peintre Fabienne Verdier dans son livre Passagère du silence, dix ans d’initiation en Chine paru chez Albin Michel en 2003, raconte :
"On trouve à Pékin des amateurs qui élèvent des pigeons et leur attachent aux pattes de minuscules sifflets.
Quand les cages sont ouvertes, ils s'envolent et, selon la forme des sifflets et les arabesques qu'ils dessinent dans le ciel, se crée une véritable symphonie où chacun joue sa partition ; chaque sifflet est comme un instrument de musique différent. Ces chefs d'orchestre-éleveurs de pigeons organisent des concours récompensant celui qui possède la formation d'oiseaux capable de produire les plus jolies mélodies..."
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